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Un tour d'Australie en van
29 septembre 2013

Une pénible traversée

Nous quittons Esperance pour entamer la plus longue route de notre voyage : la traversée de la plaine du Nullarbor. Depuis Esperance jusqu’à la première ville en Australie Méridionale il y a environ 1 500 km ! La route s’annonce longue et il n’y a absolument rien en chemin à part des pompes à essence.

Pendant toute cette traversée on a roulé depuis le lever du soleil jusqu’au coucher du soleil avec seulement quelques pauses pour manger, dormir ou changer de conducteur. Bref, pas passionnant ce voyage, même les paysages ne sont pas très divertissants : c’est juste le grand vide.

Au bout d’environ 1 000 km, il y a quand même un point de vue, nous sommes dans le parc national de Nullarbor et nous arrivons au bord de la mer, les falaises sont superbes ! Une photo et encore 500 km avant la ligne d’arrivée.

DSC_5446

Bunda Cliffs - Nullarbor National Park

Mais bon, la traversée n’aurait pas été drôle si on n’était pas tombés en panne… Le van n’était pas au top avant de partir et on était partis un peu en priant pour arriver au bout.

Au matin du 3ème jour, nous voilà bloqués… Il faut dire qu’on devait s’y attendre, le soir on était arrivés sur une aire de repos tant bien que mal à la limite de caler à chaque côte. Donc bref, le moteur tourne rond, on démarre au quart de tour mais impossible d’avancer, on essaye de pousser pour le lancer, sans succès. Il y a quelques personnes sur l’aire et chacun vient y mettre son grain de sel. Première découverte : plus de liquide de refroidissement ! Ensuite un autre type remarque que notre liquide de transmission est aussi à sec… Et oui, vérifier les niveaux c’est la base ! On avoue, on est un peu stupide quand même…

On remet donc notre niveau d’eau mais on n’a pas de liquide de transmission. Heureusement, il y a plein de "Road Train" qui circulent, Maxime part donc en stop jusqu’à la station service la plus proche en espérant qu’ils en vendent. Une heure plus tard, le revoilà à bord d’un autre "Road Train" et avec un bidon ! Ouf, on peut repartir !

Après avoir mangé un kilo d’oignons avant de passer la frontière (et oui ici aussi il y a un checkpoint pour les fruits et légumes et on avait mal géré nos stocks), nous arrivons à Ceduna, premier bled après la frontière. Le van n’est toujours pas en pleine forme donc on l’emmène au garage dès notre arrivée. On a quand même un gros souci : plus de compression sur un des cylindres, super… Les réparations coûtent une fortune et le garagiste nous dit qu’on devrait quand même tenir jusqu’à Melbourne, donc on ne répare pas et on croise les doigts…

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